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Ville de Parma

Project Leader

Situé dans la plaine du Pô d’Emilie-Romagne, au nord-est de l’Italie, Parme est à mi-chemin entre Milan et Bologne. Comptant actuellement 196 518 habitants, elle fut fondée par les Romains en 183 av. J-C. La via Emilia, vestige de cette époque, traverse encore la ville.

Chiffres clefs :

  • Superficie : 260.6 km2
  • Date du recensement : 31 décembre 2018
  • Hommes : 94 338
  • Femmes : 102 180
  • Total : 196 518
  • Etrangers : 32 782 (16,7% de la population globale)
  • Taux d’emploi : 73,3 % (en 2018)

Parme est au cœur de la « Vallée gastronomique italienne ». L’export occupe une place importante à Parme, notamment pour les secteurs liés à l’industrie alimentaire, l’agroalimentaire et la pharmaceutique. Son industrie agroalimentaire, qui est à l’origine de son développement économique, recouvre toute la chaîne de l’alimentation : produits typiques et associations de producteurs, restaurants, grands chefs de renommée internationale, universitaires spécialisés dans la cuisine italienne, musées de la gastronomie, recherche et sécurité dans les industries alimentaires, projets culturels et éducatifs, salons de l’alimentation et expositions locales et nationales.

Parme peut se vanter d’avoir parmi ses industries alimentaires des entreprises de renommée mondiale : Barilla (leader mondial des pâtes) avec son Institut Alimentaire et sa Fondation pour l’Alimentation et la Nutrition ; Parmalat pour ses produits laitiers, jus de fruits, gâteaux et nourriture pour bébé ; Mutti et Rizzoli (spécialisés dans le filetage et l’emballage d’anchois) pour la conservation d’aliments.

Elle peut se targuer d’avoir une des plus anciennes universités du monde puisque sa date de création remonte au 13 mars 962. C’est l’empereur Ottonian I qui accorda les droits à l’Evêque de Parme, Uberto, pour fonder cette Université et pour nommer son directeur (« eligere et ordinare notarios »). Ce document, le « Diploma », toujours conservé dans les archives de l’Evêché à ce jour, est la base d’une institution qui va perdurer plusieurs siècles.

La qualité de vie à Parme et la taille idéale de son Université (25 000 étudiants, dont 5 000 diplômés par an, et 1 700 professeurs et membres du personnel) ont toujours attiré un très grand nombre d’étudiants de toute l’Italie.
Il s’agit de l’Université italienne qui accueille le plus d’étudiants provenant de l’extérieur de Parme ou de sa province ; ils représentent plus de deux-tiers des inscrits.

Le 16 février 2018, le Ministre de la Culture Dario Franceschini a annoncé que Parme serait la Capitale italienne de la Culture en 2020. Le jury a déclaré que Parme était « un exemple vertueux et de très grande qualité d’un plan de développement culturel local ».

Parme fut le théâtre de nombreuses guerres qui sévirent aux XIVe et XVe siècles dans la péninsule italienne et fut occupée par les Français pendant plusieurs années, au début du XVIe siècle. Puis elle fut rattachée aux Etats pontificaux, seulement pour en être détachée en 1545 par le pape Farnese Paul III, qui en fit don avec la ville de Plaisance à son fils illégitime. Ses descendants dirigèrent ces cités pendant plus de 200 ans.

Durant les guerres napoléoniennes du début du XIXe siècle, Parme fut annexée à la France, avant de devenir le centre de la résistance fasciste avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale.

La province de Parme a donné au monde deux des musiciens les plus connus d’Italie : le compositeur Giuseppe Verdi et le chef d’orchestre Arturo Toscanini. Des traces de leur héritage sont encore visibles non seulement dans leurs lieux de naissances, devenus musées, mais aussi dans la salle de concert, à l’orchestre philarmonique et au festival annuel de l’opéra qui ont été nommés en leur hommage. Parme est aussi ouverte à la musique internationale qu’elle fait jouer dans les deux grandes salles du Théâtre Régio du XIXe siècle, ainsi que dans l’Auditorium Paganini ; ces lieux magnifiques bénéficient chacun à leur manière d’une acoustique exceptionnelle. Son complexe, la Maison de la Musique, permet quant à lui d’avoir un aperçu riche et unique de l’histoire de l’opéra italien.

La culture est présente partout : non seulement dans la Galerie nationale de Parme, où les d’œuvres d’artistes locaux tels que Parmiginianino ou le Corrège côtoient les œuvres de Da Vinci et Canaletto, mais aussi dans ses nombreuses galeries d’art privées et églises locales, dont les fresques spectaculaires illuminent les murs et les dômes. Le centre-ville recèle des joyaux d’architecture des périodes médiévales, renaissance et baroque, parmi lesquels on compte la splendide cathédrale, le baptistère octogonal, le Théâtre Farnese de bois et le Palais de la Pilotta, pour ne citer qu’eux. Parme n’est pas pour autant figée dans le passé, c’est une ville innovante qui, depuis quelques années, réhabilitent certains de ses monuments phares : la Place Ghiaia et la Place de la Paix ainsi que le Barilla Center et l’Auditorium Pagagnini, qui étaient connus pour être une ancienne raffinerie de sucre.